Au tout début de ma pratique photographique, je ne faisais « que » de l’animalier. La macro a suivi et depuis longtemps, je me suis consacré énormément aux photos nature et de paysages.
Mais mes goûts et envies évoluent, mon approche photographique également avec des découvertes d’auteurs et de matériels différents.
Je n’ai pas abandonné nature et grands espaces (la suite le prouvera) mais j’ai voulu fonctionner également davantage à « l’instinct » et en tout cas sur l’instant, sans repérage, préparation, sans a priori.
Une approche diamétralement opposée donc. Quelque part j’imite ce que tu fais depuis des années 😉

Pour cette photo précise, tu prouves à nouveau qu’une image peut être lue de bien des manières différentes et parfois avec une lecture qui échappe à son auteur.
Quand je suis arrivé sur les lieux, le soleil baissait et apportait un contre-jour que je voulais saisir car il renforçait de manière forte le contraste entre la transparence de l’eau et le côté sombre du sol. Pour autant, cela n’était pas suffisant et je souhaitais avoir un enfant qui marchait entre les jets pour casser le côté graphique, trop imparfait. Je n’ai pas eu longtemps à attendre pour que cette petite fille et sa mère exaucent mon vœu.
Il est intéressant de voir que, puisque j’ai assisté à la scène, la maman n’a que modérément retenu l’enfant pour éviter de se mouiller / blesser. Je sais donc comment s’est déroulée la scène. Par contre, offrir l’image à un « lecteur », sans contexte, sans le film des événements, tente à communiquer la vision que l’on a eu et voir si elle fait écho à celui du photographe. Que cela soit le cas ou non, si l’image suscite une émotion, c’est partie gagnée 😉

Merci à nouveau pour ton commentaire fort instructif.

A bientôt,
Cédric.

Thank Joshi, and welcome here 🙂

Hope to see you again,
Regards,
Cédric.

Oui Jean, on se rend dans ces cas-là de tous les bienfaits de l’eau et de son caractère très précieux…

Merci pour ton message,
Cédric.